
Alors que la saison estivale touche à sa fin, l’Association Restauration Québec (ARQ) a souhaité sonder ses membres afin de dresser un premier bilan sur la nouvelle mesure, entrée en vigueur au printemps dernier, qui permet la présence des chiens sur les terrasses si un établissement le permet.
Quatre mois après son entrée en vigueur, ce sont 65,2 % des répondants qui ont déclaré avoir autorisé l’accès à leur terrasse aux clients accompagnés de leur meilleur ami canin. L’expérience s’est avérée positive pour 90 % des propriétaires ayant donné le feu vert à la présence des chiens et 73,6 % disent n’avoir vécu aucun problème particulier lié à leur présence.

Des difficultés liées au non respect des règles par les clients
Parmi les restaurateurs qui ont mentionné avoir vécu des problèmes, 12,4 % d’entre-eux ont expliqué que les clients ne respectaient pas les règles en lien avec la présence de leur chien, 9,9 % ont vu d’autres clients mécontents de voir des chiens sur la terrasse, tandis qu’ils sont 4,1 % à avoir eu des difficultés avec un chient indiscipliné.
L’ARQ constate avec déception que la réponse ayant obtenu le plus haut pourcentage soit celle reliée aux propriétaires de ces animaux, dont la collaboration est pourtant très importante afin de garder ce privilège et ne pas mettre le propriétaire de l’établissement dans des situations non conformes ou causant des conflits avec les autres clients.
Au total, 34,8 % des établissements sondés ont décidé de ne pas admettre les chiens sur leur terrasse et une majorité d’entre eux, 55,6 %, ont indiqué ne pas avoir eu de problèmes liés à cette décision. Pour les autres, on suppose qu’il y a eu de la frustration de la part des clients à qui on a refusé l’accès, entre autres.
Plus de chiens sur les terrasses l’été 2026?
Il est important de rappeler que le restaurateur est libre d’accepter ou non les chiens sur sa terrasse et que ce n’est aucunement une obligation légale de sa part. Ce sont 60,3 % des restaurateurs sondés qui ont indiqué être prêt à autoriser les chiens sur les terrasses l’an prochain, contre 39,7 % qui ont déclaré qu’ils ne l’accepteront pas. Depuis l’an passé, il existe une diminution de 4,9 % de réponses positives, qui pourrait être liée aux mauvaises expériences vécues, que ce soit avec le propriétaire de l’animal ou l’animal lui-même. Le civisme doit donc demeurer de mise à travers cette expérience d’hospitalité.