
Les bilans de la mi-saison estivale est sorti et les chiffres montrent que la fréquentation touristique reste stable par rapport à celle de l’an dernier, malgré un recul significatif du nombre de touristes américains.
En juin et en juillet, les vacanciers du pays frontalier étaient 7 % de moins par rapport à l’année dernière à Montréal. À Québec, cette baisse est estimée entre 8 % et 10 %, pour cette période.
En revanche, les visiteurs en provenance du Canada sont venus compenser ce recul américain à Montréal : il y a eu 15 % de voyageurs en plus originaires des provinces de l’Atlantique et 5 % de visiteurs québécois supplémentaires.
La situation à Montréal
En juin et juillet, à Montréal, le secteur hôtelier a enregistré un taux d’occupation moyen de 73 %. Concernant les hébergements collaboratifs, comme les Airbnb, en juin, la demande a connu une croissance de 7,5%. En juillet, les demandes ont atteint un pic de 12,4%.
« Maintenir un bilan stable est déjà une très bonne performance, dans le contexte géoéconomique actuel. L’année 2025 s’inscrit dans la continuité de 2024, qui avait été notre meilleure année et nous en sommes très satisfaits », a affirmé Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, par voie de communiqué.
Les événements culturels montréalais attirent
Avec sa renommée internationale pour sa scène musicale, Montréal a été fidèle à sa réputation cette année. Osheaga a connu l’une de ses meilleures éditions en 18 ans, avec 60 % de participants venant de l’extérieur de la province. Le Festival International de Jazz a quant à lui établit un nouveau record, avec plus 700 000 festivaliers enregistrés.
La métropole se distingue aussi en termes d’événements sportifs. Le Grand Prix de Formule 1 du Canada et l’Omnium Banque Nationale, ont également vu leur popularité augmenter cette année.
Constat équivalent à Québec
Du coté de Québec, le taux d’occupation dans les hôtels est comparable à celui de la même période, l’an passé à Québec. Selon Destination Québec Cité, les réservations de dernière minute en provenance du Québec et de l’Ontario, viennent contrer la baisse de touristes américains.
« Après un été 2024 historique, nous savions que les attentes seraient élevées, malgré la situation avec les États-Unis. Les données à ce jour-ci confirment que la grande région de Québec continue de livrer une performance touristique satisfaisante […] », a déclaré Philippe Caron, de Destination Québec Cité, à La Presse.
La forte attractivité touristique devrait soutenir l’économie de l’industrie de la restauration. Le Guide Michelin qui vient d’arriver dans la province au début de l’été développe également le tourisme culinaire sur le territoire. C’est donc pour toutes ces raisons, que le Québec reste une destination de choix à l’international.