Salaire minimum : des hausses importantes, mais pas déraisonnables

19 janvier 2017

L'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) est satisfaite du scénario de hausses des taux du salaire minimum pour les années à venir, dévoilé aujourd’hui par la ministre responsable du Travail, Mme Dominique Vien.

Ainsi, le taux du salaire minimum régulier sera augmenté de 50 cents au 1er mai prochain, de 50 cents en 2018, de 35 cents en 2019 et de 35 cents en 2020. Pour le taux à pourboire, les hausses prévues sont de 25 cents au 1er mai prochain, de 20 cents en 2018, de 15 cents en 2019 et de 15 cents en 2020. En 2020, le taux du salaire minimum régulier sera donc de 12,45 $/h et celui des travailleurs à pourboire atteindra 9,95 $/h. L’ARQ est heureuse de constater que l’écart entre les deux taux s’élèvera alors à 20 %, une revendication de longue date de votre Association.

 

1er mai 2017

Taux régulier 11,25 $/h (+ 50 ¢)
Taux à pourboire 9,45 $/h (+ 25 ¢)



Pour l’ARQ, augmenter le taux du salaire minimum à pourboire dans la même proportion que le taux régulier n’aurait fait qu’accentuer le déséquilibre qui existe en restauration entre la rémunération du personnel de salle, qui est déjà bien souvent à plus de 20 $ de l’heure, et celle du personnel de cuisine.

Le travail de représentation porte ses fruits

Votre Association est heureuse de constater que ses différentes représentations effectuées auprès du cabinet de Mme Dominique Vien aient porté leurs fruits. L’ARQ avait multiplié les rencontres ces dernières semaines pour faire valoir son point de vue afin que l’augmentation du salaire minimum envisagée se fasse sans heurter l’industrie de la restauration et en tenant compte de la spécificité de sa main-d’œuvre composée en majorité de salariés à pourboire.

L’ARQ croit que les hausses prévues sont importantes, mais pas déraisonnables et que la volonté affichée par le gouvernement de fixer, à moyen terme, le taux du salaire minimum à 50 % du salaire moyen, doit être saluée. Elle est consciente que ces augmentations exigeront tout de même un effort de la part des employeurs, surtout dans un contexte économique où chaque sou compte, mais ce scénario est préférable à une hausse trop grande et trop rapide du salaire minimum au Québec, ce qui aurait fragilisé de nombreuses entreprises.

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