5 mars 2024
À une semaine de la présentation du budget 2024-2025, qui aura lieu le 12 mars prochain, l’ARQ partage les demandes qu’elle a faites au ministre des Finances, Éric Girard, lors des consultations prébudgétaires en début d’année. Outre les points spécifiques mentionnés plus bas, l’Association lui a également rappelé l'importance de l’industrie de la restauration dans l’économie québécoise et son rôle majeur autant dans la filière bioalimentaire que dans celle du tourisme au Québec. Le budget à venir doit, selon l’ARQ, tenir compte des contrecoups que subit la restauration suivant la crise de la COVID-19.
L’ARQ revendique que le taux du crédit d’impôt relatif à la déclaration des pourboires revienne à 100 % des dépenses admissibles. À l’inverse de leurs homologues dans les autres provinces canadiennes, les propriétaires de restaurants du Québec doivent payer des cotisations sociales sur les pourboires laissés au bon gré de la clientèle, créant un désavantage fiscal important pour les restauratrices et les restaurateurs québécois(es).
Afin d’assurer la pérennité de notre industrie, l’Association demande au gouvernement d’aider les restauratrices et les restaurateurs à minimiser ou même à surpasser les obstacles de la pénurie de main-d’œuvre qui affecte le milieu, en investissant dans des solutions technologiques intelligentes et modernes permettant des gains de productivité significatifs en plus de réduire les coûts énergétiques des établissements. L’ARQ suggère au ministre Girard une subvention de 50 % des projets de modernisation approuvés pour les restaurants avec un montant maximum d’aide de 40 000 $ par établissement.
Afin de maintenir l’achalandage dans les établissements de restauration du Québec, et ce, malgré le ralentissement économique actuel, l’ARQ mise sur une présence encore plus forte de la clientèle d’affaires, équilibrant ainsi les revenus amaigris découlant de la diminution de la consommation de clientèle des particulières et des particuliers.
L'Association souhaite donc que la déduction fiscale des frais de repas pour les entreprises soit rétablie à 100 %, plutôt que le 50 % actuel. Cela assurerait également que les mesures dont peuvent bénéficier les petites entreprises (repas au restaurant, traiteur) correspondent à celles, déjà en place, dont peuvent profiter les entreprises avec plus de moyens (achat de matériel de cuisine, embauche de chef(fe)s corporatifs(ives)).
L’ARQ recommande une abolition rapide et complète du timbre de droit sur l’alcool actuellement en vigueur au Québec. Ce timbre représente une nuisance autant pour les gestionnaires de restaurants que pour les productrices et producteurs d’alcool. L’Association considère qu’l s’agit d’un mécanisme de contrôle inefficace et archaïque qui doit disparaître.
Retrouvez les demandes de l’ARQ en intégralité en cliquant ici.
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