1er juin 2017
Le 15 mai dernier, l'ARQ, le Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT) et le Regroupement québécois des organismes pour le développement de l’employabilité (RQuODE) remettaient les attestations de participation aux premiers participants du projet pilote de stages rémunérés en entreprise pour apprentis cuisiniers à Québec. Le projet pilote, mis en place en collaboration avec l’École hôtelière Fierbourg et le Service d'Orientation et d'Intégration des Immigrants au Travail (SOIT), est financé par la Commission des partenaires du marché du travail.
Ce projet pilote vise à offrir la possibilité à des travailleurs provenant de bassins plus éloignés du marché du travail (immigration, réinsertion sociale, etc.) de recevoir une formation en alternance travail-études et, du même coup, fournir de la main-d’œuvre à des restaurateurs ayant peine à recruter. En effet, le faible taux de chômage de la Vieille-Capitale, qui se situe à 4,9 %, fait en sorte que le bassin de travailleurs disponibles est plus limité. Une enquête sectorielle du Conseil québécois des ressources humaines en tourisme (CQRHT) estimait d’ailleurs que de façon générale, 63 % des restaurateurs avaient de la difficulté à recruter au Québec en ce moment. À long terme, selon une étude réalisée par RH Tourisme Canada, c’est une pénurie de plus de 12 600 cuisiniers qui est à prévoir au Québec d’ici 2025. C’est pourquoi l’industrie se doit d’être proactive et de trouver des solutions innovantes, tel ce projet pilote, afin de remédier à cette problématique.
Une deuxième cohorte sera formée l’automne prochain et permettra ainsi à plusieurs autres travailleurs d’acquérir des compétences liées au savoir être en milieu de travail, hygiène/salubrité, à la sécurité inhérente à la cuisine età la préparation alimentaire.
L’ARQ tient à remercier les partenaires du projet et les restaurateurs participants. Elle veut aussi féliciter les stagiaires qui ont démontré leur volonté et leur intérêt à l’égard des différente facettes du métier ou des bases du métier, ont fait preuve d’assiduité et qui, elle l’espère, continueront de travailler longtemps dans l’industrie de la restauration.