Pénalité pour les « no shows » : les Québécois appuient la demande de l'ARQ!

24 octobre 2023

En septembre dernier, l’Association Restauration Québec a mandaté Léger pour effectuer un sondage auprès des Québécois à propos des réservations non honorées, communément appelées « no show ». On apprend ainsi que 69 % des 1 009 répondants appuient l’idée d’imposer une pénalité entre 5 $ à 20 $ par client, prélevée sur la carte de crédit de celles et ceux qui ne se présentent pas à leur réservation.

Ses statistiques viennent aussi appuyer l’enquête réalisée par l’ARQ en début d’année auprès de ses membres montrant que le fléau entraînait des pertes annuelles moyennes de près de 50 000 $ par établissement.

Sanction souhaitée

Ces différentes données alimenteront davantage encore les discussions entamées par votre Association avec l'Office de la protection du consommateur (OPC) afin d’avoir la possibilité d’imposer des sanctions lors de réservation non respectée. « Présentement, c’est illégal pour un restaurant de percevoir des frais à un client qui ne se présente pas à sa réservation. Pourtant les hôtels, les salons de coiffure ou encore les cabinets de dentistes peuvent le faire. Alors nous, on demande au gouvernement d’adapter la réglementation pour que nous puissions le faire également », a mentionné Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ. Ce dernier se réjouit de voir l’appui de la population qui semble comprendre la nécessité d’un changement dans le processus de réservation dans les restaurants. « C’est pour changer un comportement indésirable de la clientèle et non se mettre riche avec les pénalités », ajoute-t-il dans un article de La Presse.

De son côté, l’OPC en est toujours à l’analyse du dossier. « À notre demande, l’OPC a rencontré l’ARQ afin de discuter de ce phénomène et nous en sommes à analyser les pistes de solution. Nous invitons les citoyens à prendre le temps d’annuler leur réservation lorsqu’ils n’ont pas l’intention de se présenter. C’est la moindre des choses et c’est une question de respect envers nos entrepreneurs québécois. Nous n’avons rien à annoncer dans ce dossier pour le moment », a répondu à La Presse, Élisabeth Gosselin, directrice des communications au cabinet du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.

Une solution temporaire

Votre Association vous rappelle que nous mettons à votre disposition des contrats de réservation. Une solution efficace pour éviter ce type de désagrément.

 

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