26 mars 2024
Offrir un service en français serait un choix économiquement judicieux pour les commerces montréalais, incluant les établissements de restauration. C’est la conclusion que l’on peut tirer des résultats d’un sondage dévoilé vendredi dernier (22 mars) par l’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM).
Selon cette vaste enquête menée auprès de 3 012 francophones, anglophones et allophones de la grande région de Montréal en mai 2023, près de 30 % des francophones interrogés affirment éviter les commerces de la métropole en raison du manque de service en français. S’ils réussissaient à séduire de nouveau cette part de consommateurs francophones, notamment celle de Laval et des couronnes nord et sud de Montréal, l’étude estime que les commerces de l’île pourraient engranger des ventes supplémentaires de près de 1,1 G$, et ce, chaque année!
L’enquête s’est également intéressée aux critères d’achat et d’une expérience client agréable. Sans surprise, les résultats globaux montrent que le critère le plus important est la compétitivité des prix, le second est la proximité des magasins des lieux fréquentés et le troisième est la qualité des produits ou services offerts.
En revanche chez les francophones, le portrait est différent. Si la compétitivité des prix demeure le critère numéro un, l’accueil, l’affichage et le service en français arrive au deuxième rang des critères d’importance dans l’expérience d’achat, suivi de la proximité des magasins des lieux fréquentés.
Les consommateurs francophones attachent ainsi une importance accrue à la langue. En effet, 40 % d’entre eux affirment qu’ils renonceraient à leurs achats et visiteraient un autre commerce devant l'impossibilité de se faire servir ou accueillir en français.
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