10 janvier 2025
En ce début janvier, l'ARQ a sondé les gestionnaires d’établissements de restauration afin de dresser un bilan de la période des Fêtes et savoir comment celle-ci s’est réellement déroulée. Pour la moitié des répondants (50 %), les Fêtes demeurent la période la plus lucrative ou l’une des plus lucratives de l’année.
Elle demeure donc très importante pour l’industrie, alors que cette dernière entre dans la période la plus tranquille de l’année, soit les mois de janvier et de février, quand les clients coupent dans leurs dépenses après les achats de Noël.
Dans l’ensemble, les répondants ont été 44,6 % à dire que la clientèle avait été plus nombreuse que pendant une semaine normale et, pour 14,1 % d’entre eux, le restaurant affichait même complet. Le reste des répondants a mentionné avoir eu un achalandage semblable à une semaine normale dans 23,9 % des cas où, pour les moins chanceux, il aurait été moins bon qu’une semaine normale, à hauteur de 17,1 %.
Afin de savoir si cette période des Fêtes avait été différente de l’an dernier, l’ARQ a demandé aux personnes sondées si elles avaient eu plus d’achalandage, moins, ou encore si ce dernier avait été semblable à l’année précédente pour la même période. Pour près du tiers des répondants, la période aura été positive, car ils sont 31,5 % à dire qu’ils ont connu un achalandage plus grand et 37 % à avoir eu un achalandage comparable, ce qui n’est pas mauvais en soi. L’achalandage aurait été moins bon que l’an dernier pour 31,5 % d’entre eux.
Le souper a été le choix le plus populaire quant au moment de fréquentation des établissements par la clientèle, à hauteur de 57 %, suivi du dîner avec 22,6 %. Le déjeuner et le brunch finissent bons derniers avec seulement 12,9 % et 7,5 %, respectivement. Ces deux derniers choix semblent plus populaires pour Pâques, tel que constaté dans un sondage précédent sur cette fête.
L’ARQ a aussi profité de ce sondage pour poser la question aux restaurateurs à savoir si le congé de TPS avait eu un effet sur leurs activités. Ils sont 12 % à avoir accueilli positivement la mesure, mais 80 % à ne pas avoir vu d’effet immédiat.
Cependant, comme ce congé de taxe fédérale est en vigueur jusqu’au 15 février inclusivement, l’Association croit que c’est à partir de janvier et jusqu’à la date limite de ce congé en février que nous pourrons observer, ou non, un effet de levier sur la fréquentation et les dépenses de la clientèle.
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