5 octobre 2022
Le 3 octobre dernier, la Coalition Avenir Québec (CAQ) a remporté une écrasante majorité des sièges lors des élections provinciales et a repris la barre du gouvernement québécois pour les quatre prochaines années. Lors de la campagne électorale, votre Association avait interrogé l’ensemble des principaux partis politiques sur les enjeux prioritaires de l’industrie de la restauration québécoise. Voici les réponses de la CAQ aux questions posées par l’ARQ.
D’abord, l’ARQ a demandé à la CAQ si cette dernière modifierait la Loi sur les normes du travail pour permettre aux restauratrices et restaurateurs (qui le désirent) de mettre en place une politique de partage des pourboires? Les représentants du parti avaient alors répondu qu’ils souhaitaient obtenir un consensus entre les représentants des employeurs et des employés. Ils ont également souligné qu’un comité de travail a été fondé au printemps 2022, à la demande de l’ARQ, pour examiner et réfléchir sur la question.
Ensuite, l’ARQ a souhaité savoir si la CAQ s’engageait à ramener le crédit d’impôt pour les repas d’entreprise à un taux de 100 % et si elle considérait changer le calendrier de versement de ce crédit pour le rendre trimestriel? Le parti a reconnu la nécessité d’approfondir la réflexion à ce sujet et s’est engagé à étudier la question.
Puis, votre Association a interrogé la CAQ pour déterminer si le parti s’engageait à négocier un nouveau volet d’immigration du secteur bioalimentaire avec le gouvernement fédéral afin de répondre à au besoin crucial de travailleurs? Sur ce point, la CAQ a déclaré vouloir travailler de concert avec le gouvernement fédéral afin de répondre aux besoins de main-d’œuvre, notamment par la renégociation de l’Accord Canada-Québec sur l’immigration.
Par la suite, l’ARQ a questionné la CAQ quant à la possibilité d’éventuellement retarder de deux semaines la rentrée scolaire des cégeps, pour qu’elle commence au lendemain de la fête du Travail et ainsi permette aux étudiants de demeurer sur le marché du travail tout au long de la saison haute? À cette question, la CAQ a clairement répondu que cette option ne serait pas envisagée.
L’ARQ a également demandé à la CAQ si elle s’engageait à mettre en place une autre méthode de vérification des boissons alcooliques que l’obsolète timbre de droit de la SAQ? Malheureusement, la CAQ considère que le timbre de droit est actuellement le seul outil permettant d’appliquer la réglementation de la vente d’alcool dans les restaurants et les bars. Elle n’envisage donc pas de mettre en place une autre méthode de contrôle, mais le parti demeure ouvert à écouter et à étudier les suggestions de l’industrie.
Finalement, votre association a cherché à savoir si la CAQ était prête à accorder le droit aux restaurants d’agir à titre de cavistes? Regrettablement, la CAQ a affirmé qu’elle ne comptait pas permettre aux restaurateurs d’exploités leurs entreprises comme cavistes. Le parti croit que l’élargissement des services doit passer exclusivement par la SAQ.
Un important travail de représentation gouvernemental attend donc l’ARQ qui continuera à défendre ces dossiers au cours du nouveau mandat caquiste. L’arrivée de nouveaux ministres et l’ouverture témoignée par le parti pour certains de ces dossiers nous laissent cependant entrevoir une possible évolution des positions du gouvernement quant aux besoins prioritaires de la restauration québécoise. L’ARQ prendra également contact avec les différents partis d’opposition qui siègeront à l’Assemblée nationale pour leur rappeler nos enjeux.
Votre Association s’engage donc à poursuivre son travail de valorisation et de représentation des intérêts de notre industrie auprès du gouvernement. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, d’endettement résultant de la pandémie et de poussée inflationniste, nous sommes convaincus que les demandes de l’industrie sont raisonnables et nécessaires.
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