29 mai 2018
Le président du CA de l'ARQ, M. Vincent Arsenault, a souhaité répliquer à la récente chronique de Pierre-Yves McSween, Le partage des pourboires de Godot, publiée le 28 mai dans La Presse +, et rétablir quelques faits :
De toute évidence Pierre-Yves McSween a une bien mauvaise opinion des gestionnaires de la restauration.
Il y a des pommes pourries dans tous les domaines d’activités et il est malheureux que ses propos soient présentés sans nuance en mettant tout le monde dans le même panier.
Malgré ce que M. McSween en pense, les modules d’enregistrement des ventes (MEV) obligatoires depuis l’automne 2011 dans les restaurants ont corrigé beaucoup de choses et les restaurateurs professionnels sont les premiers à s’en réjouir.
Le plus déplorable est qu’il laisse planer le doute que la demande de notre industrie d’accorder aux employeurs de la restauration le droit de mettre en place une politique de partage des pourboires dans leur établissement, s’ils le souhaitent, est une façon d’éviter de payer des charges sociales allant en plus jusqu’à affirmer que cela « complexifierait le travail des autorités fiscales ».
Bien au contraire, dans ce que nous proposons, les restaurateurs pourraient gérer le partage des pourboires. Ainsi, les pourboires réellement reçus par les travailleurs seraient ceux automatiquement déclarés au fisc et apparaîtront sur chacun des relevés de paye. Tout le monde en sortira gagnant : le gouvernement qui corrigera la sous déclaration des pourboires par certains contribuables, le travailleur qui verra les protections sociales lui étant accordées tenir compte de son revenu intégral et le gestionnaire d’un restaurant qui pourra atténuer en partie le déséquilibre existant dans la rémunération du personnel de la salle à manger et celui de la cuisine.
Nous savons pertinemment que la perfection n’est pas de ce monde, mais comme association représentant plus de 5 500 gestionnaires de la restauration au Québec, nous avons à cœur la réputation de nos membres et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités afin de faire en sorte que nos employés et aussi nos clients ne soient pas pénalisés par un système dont l’équité est critiquable.
Vincent Arsenault
Président du conseil d’administration
Association des restaurateurs du Québec
Photo Pierre-Yves McSween (page d'accueil) : crédit Marie-France McSween.
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