Tendances 2019 : terroir et aliments « sans »

1er février 2019

Les restaurateurs, chefs et cuisiniers du Québec ont livré leurs secrets en dévoilant les mets pour lesquels ils comptent faire une place de choix sur leur menu en 2019! Il appert que 45 % d’entre eux veulent mettre de l’avant les aliments du terroir québécois, 42 % les plats végétariens/sans viande et 30 % offrir des plats sans gluten. Ces données ont été obtenues grâce à un sondage réalisé conjointement par l’Association Restauration Québec (ARQ) et HRImag, avec le soutien de Desjardins, afin de prendre le pouls des intentions, des intérêts et des inquiétudes des professionnels de la restauration pour cette nouvelle année qui débute.

Il en ressort également que parmi les préoccupations santé qui orienteront l’offre au menu, ce sont les plats végétariens/sans viande que veulent mettre à la carte 53 % des sondés et les plats sans gluten pour 43 % des répondants. Selon Robert Dion, éditeur du HRImag, « ces résultats ne sont pas surprenants, car cela répond à une demande de plus en plus présente pour les options « sans » : sans viande, sans gluten, sans sel, sans sucre ajouté, etc. Il est sage pour un restaurateur qui veut réussir, de faire preuve d’écoute envers la clientèle ».

Des défis quotidiens

Les défis demeurent par ailleurs nombreux pour les spécialistes des plaisirs de la table. En tête du palmarès des principales préoccupations, la pénurie de main-d’œuvre, encore et toujours, prend la pole position alors qu’elle représente un défi de gestion pour 67 % des sondés. Le coût des aliments est aussi un obstacle important pour 65 % d’entre eux, tandis que les coûts de la main-d’œuvre inquiètent 56 % des exploitants.

Quant à LA solution pour remédier aux difficultés de recrutement, les avis sont bien entendu partagés. Les répondants affirment, entre autres, qu’il faudrait modifier la Loi encadrant le partage des pourboires (21 %), faciliter l’embauche des travailleurs sous-représentés sur le marché du travail (20 %) ou, encore, améliorer l’image des différents métiers de l’industrie (16 %). « Cette diversité de réponses correspond à ce que nous avons toujours dit. Pour remédier à la pénurie de main-d’œuvre qui affecte l’industrie, il faut mettre en place un ensemble de solutions et non pas une seule et unique », affirme Martin Vézina, responsable, communication et affaires publiques à l’ARQ. « L’Association s’efforcera de mettre de l’avant celles qui ont le plus de potentiel », a-t-il ajouté.

2018 une bonne année, 2019 sur une même lancée?

L’ARQ et HRImag ont voulu connaître la perception de l’industrie par rapport à la performance de l’année qui vient de se terminer, de même que celle anticipée pour celle qui vient de débuter. Les professionnels rapportent que l’année 2018 a été une bonne année pour eux (46 %) voire une très bonne année (23 %). Les données recueillies permettent également d’observer un bel élan d’optimisme pour 2019, alors que les répondants prévoient qu’elle sera semblable à 2018 (51 %) ou même plus favorable (36 %).

Ce sondage a été réalisé de façon électronique, du 14 au 24 novembre dernier, par la firme Axiome marketing et pour le compte de HRImag et de l’ARQ. Un total de 356 réponses valides et complètes a pu être utilisé, avec une marge d’erreur maximale de 5,19 %. Les données complètes du sondage sont disponibles en cliquant ici.

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