L'industrie de la restauration se sent particulièrement interpellée par l'interdiction, d'ici 2020, d'enfouir des matières organiques putrescibles comme indiqué dans la politique québécoise de gestion des matières résiduelles. Actuellement, plusieurs questions demeurent en suspens. Est-ce que l’infrastructure de collecte et de valorisation de la matière organique sera opérationnelle en 2020, et cela, dans toutes les municipalités? Comme les collectes ne sont pas quotidiennes, comment s’assurer que l’entreposage des matières organiques respecte la règlementation en hygiène et salubrité du MAPAQ, tout en évitant des investissements importants pour les restaurateurs? Comme pour nos collègues provenant des commerces en alimentation, la question des emballages et contenants individuels (p. ex. : beurre, lait, ketchup ou yogourt) sera une éventuelle source de problème. Est-ce qu’il va falloir les vider? Quels contenants seront acceptés dans les bacs de matières organiques?
Avec toutes ces interrogations, l’ARQ s’avoue inquiète que la mise en place du bannissement, en 2020, crée un fardeau réglementaire supplémentaire à gérer pour les restaurateurs et fait donc des représentations à cet égard.