15 septembre 2022
Questionnés par la firme Léger dans le cadre d’un sondage commandé par l’ARQ en mars 2022, 73 % de Québécoises et Québécois continuent de percevoir favorablement l’instauration du partage des pourboires dans les restaurants du Québec. En effet, ils se disent « tout à fait d’accord » (45 %) ou « plutôt d’accord » (28 %) à l’idée que les exploitants d’établissements puissent mettre en place un mécanisme de partage des pourboires qui inclurait les employés de cuisine. Ces données, publiées en collaboration avec Global Payments/Desjardins dans la dernière édition du bulletin ARQ Stats de l’ARQ, démontrent une fois de plus un appui de taille comme quoi cette gratification ne devrait pas aller qu’au personnel de service, mais aussi à celui de la cuisine.
En 2017, l’ARQ avait également cherché à connaître le pouls de la population face à la question du partage des pourboires, via un sondage de la firme SOM. Les données recueillies en 2022 démontrent très peu, ou peu de changement en cinq ans dans les réponses. En effet, telle que mentionnée ci-haut, la réponse « tout à fait d’accord » rejoint 45 % des répondants (contre 46 % en 2017), « plutôt d’accord » 28 % (idem qu’en 2017), « plutôt en désaccord » perd un peu de terrain avec 11 % (contre 14 % en 2017). Les répondants qui se sont dit « tout à fait en désaccord » affichent le même pourcentage qu’en 2017, soit 8 %.
Selon 55 % des répondants, le pourboire qu’ils remettent à la fin du repas devrait bénéficier aux employés de la salle à manger, mais aussi à ceux de la cuisine, ce qui représente un bond important de 8 % par rapport à 2017 (47 %). D’un autre côté, alors que 21 % des sondés disaient que cette somme devrait aller uniquement aux employés de la salle à manger il y a cinq ans, ils ne sont plus que 12 % à penser encore ainsi. Le taux de répondants qui croient que le pourboire devrait aller uniquement au serveur qui s’est occupé d’eux demeure à peu près le même, soit 27 %, un recul d’un point de pourcentage par rapport au précédent sondage sur ce sujet.
Les avis sont plus tranchés sur ce sujet et il ne semble pas y avoir un consensus chez les répondants. À cette question, tous les choix de réponses recueillent leur part d’adhérents. Ainsi, ils sont 27 % à être « tout à fait d’accord » à ce que la pratique du pourboire soit désormais interdite dans les restaurants du Québec et que celui-ci soit plutôt intégré dans les prix des plats au menu, comme c’est déjà le cas en France, par exemple. Les autres choix de réponses recueillent respectivement 24 % (plutôt d’accord), 18 % (plutôt en désaccord) et 28 % (tout à fait en désaccord). Avec de tels résultats, il est difficile de penser à l’implantation d’une telle pratique.
L’épineuse question maintenant, soit quel pourcentage de pourboire laissez-vous au moment de payer l’addition? La fameuse norme sociale du 15 % semble être encore la voie à suivre, alors qu’une grande majorité, soit 63 % des individus sondés, dit s’en tenir à ce taux. Ils sont, de leur côté, 20 % à donner entre 16 et 20 % de pourboires, suivis par 7 % qui laisseraient un montant variant de 6 à 10 %. On est à égalité, soit 3 %, pour les clients disant laisser plus de 20 %, mais aussi pour ceux se contentant de donner moins de 5 %. Un faible nombre de répondants (2 %) laisseraient, quant à eux, entre 11 et 14 % de la facture avant taxes en guide de remerciement pour le service rendu, donc pas très loin de la norme sociale.
L’ensemble des données apparaissant dans l’édition de septembre 2022 du bulletin ARQ Stats, une publication de l’ARQ diffusée grâce à la participation de Global Payments/Desjardins, est accessible en cliquant ici.
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