Des aides pour embaucher des travailleurs étrangers

2 septembre 2019

Face à la rareté de la main-d’œuvre qui touche l'industrie de la restauration et de nombreux autres secteurs, le gouvernement du Québec a décidé de donner un coup de pouce financier aux entreprises désireuses d'embaucher des travailleurs étrangers. Ainsi, le 26 août dernier, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a annoncé des investissements de 54,8 millions de dollars jusqu'en 2021 pour faciliter le recrutement et l'intégration en emploi des personnes immigrantes.

20,9 millions de dollars seront ainsi débloqués pour financer quatre nouvelles mesures destinées aux entreprises souhaitant recruter des travailleurs étrangers temporaires :

- Mesure d'aide financière pour la participation à une mission de recrutement avec le remboursement d'environ 50 % des frais encourus, jusqu'à concurrence de 5 000 $ par entreprise par mission.

- Mesure d'aide financière pour le recrutement international hors mission, soit le remboursement d'environ 50 % des frais de transport, d'hébergement et de repas à l'étranger, jusqu'à concurrence de 5 000 $.

- Mesure d'aide financière pour le déménagement des travailleurs recrutés, jusqu'à concurrence de 1 000 $ par travailleur immigrant.

- Admissibilité des travailleurs étrangers temporaires et de leurs conjoints à l'ensemble de l'offre des services publics d'emploi.

Au cours des deux prochaines années, près de 2 000 entreprises pourraient être ainsi accompagnées dans leurs démarches de recrutement à l'international, selon les projections du ministère.

Améliorer l'intégration

Pour faciliter l'intégration en emploi des travailleurs immigrants, un investissement de 33,9 M$ est également confirmé. Ce montant servira à bonifier le Programme d'aide à l'intégration des immigrants et des minorités visibles (PRIIME) ainsi que le Programme d'intégration en emploi de personnes formées à l'étranger référées par un ordre professionnel (IPOP).

La bonification de ces programmes fait notamment passer de 50 % à 70 % du salaire brut la subvention salariale accordée à l'employeur qui embauche une personne immigrante ou un membre d'une minorité visible.

 

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