Déconfinement : que se passe-t-il ailleurs?

24 avril 2020

Alors que le plan de réouverture des écoles et des entreprises au Québec devrait être dévoilé la semaine prochaine, jeter un oeil sur ce qui se fait ailleurs pourrait nous donner un aperçu de ce qui nous attend ici, notamment pour l'industrie de la restauration.

Ainsi, en Saskatchewan, un plan de réouverture de la province a été rendu publique cette semaine. Il s'articule en cinq phases, dont seulement les deux premières ont une date précise. Dès le 4 mai, l’accès aux services médicaux et aux activités de plein air « à faible risque » sera permis sous certaines conditions. Le 19 mai, les commerces de détail et certains services personnels pourront rouvrir.

De leur côté, les bars est les restaurants pourront rouvrir leurs portes lors de la troisième phase, dont la date est encore inconnue car soumise à une évaluation des modèles de transmission de la maladie en Saskatchewan. S'ils sont autorisés à ouvrir, les bars et les restaurants devront le faire en réduisant de moitié leur capacité d'accueil et en mettant en place des mesures sanitaires pour éviter une deuxième vague de propagation.

En Californie, si aucune date n'a été avancée pour la réouverture des restaurants, on sait dans quelles conditions elle se fera. Le gouverneur de Californie, Gavin Newson, a dévoilé les mesures qui devront être adoptées dans les établissements et a averti qu'elles serviraient de nouvelles normes pour l’avenir immédiat. Ainsi, la prise de température des clients à la porte d’entrée des restaurants sera obligatoire. Les serveurs devront porter des masques et des gants. Le nombre de tables sera réduit de 50% pour augmenter la distance physique et les menus proposés aux clients seront jetables.

En France, le déconfinement débutera le 11 mai prochain avec la réouverture graduelle des écoles s'étalant sur trois semaines. Pour les bars et les restaurants, un temps pressentie pour le 15 juin, la date de reprise des activités n'a finalement pas été annoncée. À l'issue d'une réunion aujourd'hui entre le gouvernement français et des représentants de l'industrie, il a été décidé d'attendre la fin mai pour mettre en place un échéancier. Le gouvernement se laisse ainsi la possibilité d'évaluer les conséquences d'un retour en classe et d'une réouverture des entreprises sur la situation sanitaire.

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